Hook
Déchirer le ciel
Dimanche 13 mai 2012 à 23:55
Je commence à me lasser de parler aux morts. Je veux de la vie. Des russes, du vin, des histoires d'amour à ne plus savoir où les écrire. Tu ne le savais pas ? Regarde toi, regarde leur mort. Ouvre les yeux. Réveille toi enfin. Ce n'est pas la fièvre qui me fait délirer. Ce n'est pas l'océan que j'entends sous mes pas. Ouvre tes yeux d'insecte.
Je me sens un peu orpheline face à l'actualité. Un peu.
Je me sens un peu orpheline face à l'actualité. Un peu.
Samedi 3 mars 2012 à 14:47
Son insolente absence, ton insoutenable absence.
J'aurais foulé tes peurs. Les rayures du monde. Ce n'est jamais qu'un dessin de Tenniel, un de ces chats, dont le sourire moqueur ne disparaît pas.
"Oh! Je l'aurais serré si fort qu'il n'aurait jamais eu peur, je te le jure. Ni du soir qui vient, ni de l'angoisse du plein soleil immobile, ni des ombres... Notre petit garçon, Hémon ! Il aurait eu une maman toute petite et mal peignée -mais plus sûre que toutes les vraies mères du monde avec leurs vraies poitrines et leurs grands tabliers. Tu le crois, n'est-ce pas ? "
Antigone. Anouilh. Toujours.
Et le jour meurt. Et les trains sont peuplés de rêveurs. Je rature nos vies à coup de photo, je rêve d'un polaroïd.
[ La seule chose insupportable, c'est que rien n'est insupportable. ]
Horreur de l'être.
Horreur de l'être.
Mercredi 1er février 2012 à 23:57
Mais bientôt.*